Marc Feron, photographe basé à Bruxelles, se décrit comme un « photographe amateur, mateur expérimenté ».
La perception du monde le sensibilise bien plus que sa réalité. Il promène un regard empreint de poésie sur le monde qui l’entoure.
Son approche de la photographie s’écarte quelque peu de la photo documentaire, abandonnant délibérément l’obligation du réalisme absolu:
« c’est la soudaine envie de livrer à d’autres un éclairage et une interprétation personnels de ce que je perçois qui me pousse à prendre un cliché et de soumettre cette représentation à leur propre perception. C’est une manière de communiquer, de susciter, de provoquer… »
Centré sur la photo numérique, il met un point d’honneur à ce que la qualité du cliché d’origine prévale sur le traitement d’image, et se refuse aux grands artifices de post-production : « mon ordi fait office de chambre noire moderne, pas d’atelier de confection d’images ».
Selon lui, chacun détient la richesse de créer une infinité d’images différentes à partir d’un même sujet, car nous avons tous une vision en perpétuelle mouvance :« C’est avant tout l’humeur de l’observateur, son état d’esprit du moment, son contexte émotionnel et la force de sa créativité qui façonnent son image de l’instant ».
Très souvent, ses préférences l’orientent vers les images contenant une présence humaine, en sujet principal ou accessoire. A ce titre, la « Street Photography » est son genre favori.
Il partage, dans ces pages, certaines de ses « Humeurs Photographiques » et vous invite à vous les approprier, avec votre humeur de l’instant, et à rentrer dans les histoires qu’elles vous inspirent.